VEILLEE DE NOEL 2019
TEXTE
PARTIE 1
Chant de noël en voix off - Les enfants chantent , la lumière s’éteint la musique continue et fade off progressif - The first Nowell
Noël, mot magique tant chez les grands que chez les petits. C’est le soir des réunions familiales, c’est le soir où tout le monde se retrouve, où l’ont rit, où l’on est heureux. C’est le soir que l’on attend avec impatience.
Le sapin est décoré, brille de mille lumières et la table est dressée pour un repas pris en commun avec famille et peut-être amis.
C’est en tout cas ce qui se passe chez Gabriel qui, pendant que tout le monde rit et parle, se glisse dans la salle à manger et s’approche de la table décorée. Dans la pièce règne une semi obscurité, dans laquelle Gabriel remarque 4 belles bougies dont les flammes dansent et semblent tenir une conversation.
« Moi, dit la première bougie, je suis la lumière de la paix et je me demande bien pourquoi je brûle. Qui peut encore croire à la paix? Regardez partout autour de vous ces guerres, ces gens innocents qui meurent, ces violences jusque dans les écoles, ces disputes même au sein des familles!
Je suis la lumière de la paix et je ne sert à rien. Personne pour m’accueillir, personne pour me propager. »
Et en disant ces paroles, la première flamme, celle de la paix s’éteignit.
La deuxième flamme prit aussitôt la parole
« Moi, je suis la lumière de l’amour et je me demande aussi si je vais continuer à brûler.
Aujourd’hui, les gens s’enferment et ne pensent qu’à eux. La seule lumière qu’ils connaissent c’est celle de leur télé, de leur tablette, de leur écran ou de leur smartphone.
Et pire encore, ils absorbent passivement les images pourtant réelles de la douleur, de la misère, de la solitude, de la faim, de la dérive… Mais il restent assis dans leur fauteuil compatissants certes, mais totalement inactifs et oublient en quelques secondes des images qui les ont choqués!
Et moi je vis pour être donnée, partagée, reçue. A quoi bon vivre? »
En disant cela, la deuxième flamme, celle de l’amour, s’éteignit.
La troisième bougie prit la parole:
« Moi je suis la lumière de la foi. Oh là ! J’ai du boulot ou du pain sur la planche ! Et pourtant j’en vois des gens qui disent avoir la foi !
Si seulement ils se rendaient compte à quel point Dieu est là parmi nous, attendant si patiemment notre amour pour lui tout en nous entourant, nous portant sur ses épaules quand nous trébuchons sur un chemin ardu.
Mais qui le reconnait en l’autre ? Qui s’appuie sur lui ? Qui lui fait confiance ?
Je crois que je suis, moi aussi, inutile… Les gens pensent ne plus avoir besoin de moi »
Et la troisième flamme, celle de la foi, s’éteignit à son tour.
Chant sur la lumière :
L’enfant était devenu tout triste, la belle table de noël était presque dans l’obscurité. Il ne restait qu’une bougie allumée. La magie de l’instant précédent était passée, et avec une petite voix, pleine de sanglots, Gabriel demanda à la dernière bougie:
« Alors, toi aussi, tu vas t’éteindre ? »
« Ah non , répondit elle, certainement pas. Je vais continuer à briller. Toujours ! Je suis la lumière de l’espérance, celle qui permet de tenir dans les moments difficiles, de tristesse , de découragement. Je jaillis dans la nuit, dans le doute, dans le froid.
Je suis ce petit enfant de Bethléem qui sème et sème encore et qui rallume les vies éteintes. Celui qui sera toujours là.
Tu le connais cet enfant que l’on fête tous les ans en cette nuit du 24 décembre. Né de Marie et Joseph, venu rendre l’espoir à tous les hommes, dispenser son amour infini, apporter la paix pour que tout le monde croit que c’est possible une monde meilleur.
D’ailleurs, rallume bien vite les trois autres mèches ; venez tous à côté de moi et écoutez comment cet immense espoir, il y a plus de 2000 ans, est arrivé parmi nous.
Chant à Marie (enfantin) :
NATIVITE
Marie et Joseph arrivaient de Nazareth, une contrée de Galilée, a pied, à Bethléem en Judée où ils avaient reçu l’ordre d’aller se faire recenser selon l’édit de Quirinius, gouverneur de Syrie, au temps du roi Hérode. Marie était enceinte et prête à accoucher.
Pour les aider le temps de cette longue marche, ils avaient un petit âne, fidèle compagnon, sur lequel Marie s’installait de temps en temps quand elle était trop fatiguée.
Arrivés à Bethléem, ils ne trouvèrent aucune auberge pour les accueillir et finirent par s’installer dans un étable où ils trouvèrent un abri dans la paille.
Chant de bergers:
Non loin de là, comme il était de coutume, des bergers, réunis autour d’un feu de bois, sommeillaient plus ou moins en gardant leurs moutons. Alors que l’obscurité avait envahit depuis longtemps le pays, car il était tard dans la nuit, tout à coup une grande lumière illumina le ciel.
Effrayés, les bergers se demandaient ce qu’il se passait quand une voix qui leur sembla venir des cieux leur dit : « Ne craignez rien car aujourd’hui vous est né un sauveur. Allez vite le voir. Suivez l’étoile. Vous trouverez un nouveau né emmailloté et couché dans un crèche. C’est lui le fils de Dieu. Le Sauveur que le monde attendait. Gloire à Dieu au plus haut des Cieux et paix sur la Terre aux hommes de bonne volonté. »
Marin solo: Gloria
Pas très rassurés, certes intrigués par ces paroles mais plein de confiance, les bergers se mirent en route sans hésiter et suivirent l’étoile. Elle s’arrêta au dessus d’une étable et les bergers virent ce que la voix leur avait annoncé. Ils tombèrent alors à genoux devant ce tout petit enfant venu pour eux.
Et bien vois-tu Gabriel, je suis cette lumière qui a guidé les bergers, qui guide encore les gens aujourd’hui quand, comme toi, ils veulent bien me voir et m’écouter.
Je suis la flamme de l’espoir, de l’espérance, qui contre vents et marées guide et guidera le monde de demain car Jésus, ce tout petit enfant que vous voyez couché dans la crèche, est venu pour nous aimer tous, qui que nous soyons, comme un père qu’il est pour nous.
Chant : Il est né le divin enfant
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